Variabilite et fluctuation de la composition des inflorescences et des grappes chez quelques varietés de <i>Vitis vinifera</i>

Authors

  • P. Huglin Station de Recherches Viticoles et Oenologiques (INRA), Colmar, France
  • J. Balthazard Station de Recherches Viticoles et Oenologiques (INRA), Colmar, France

DOI:

https://doi.org/10.5073/vitis.1975.14.6-13

Abstract

Dans un milieu défini, les possibilités de production d'une variété de Vigne sont déterminées par le nombre moyen d'inflorescences par rameau ou fertilité moyenne des bourgeons latents laissés à la taille et par le poids moyen des grappes à la récolte. Cette dernière caractéristique peut se décomposer en plusieurs facteurs:

  • nombre de fleurs
  • nombre de baies par grappe
  • poids moyen des baies.

Chacun de ces caractères constitue d'ailleurs un problème particulier pour le sélectionneur.
La variabilité de la composition des inflorescences et des grappes entre variétés est un fait bien connu. Des données -concernant les cépages cultivés en Alsace se trouvent dans les différents tableaux du texte. La fluctuation de ce caractère a été beaucoup moins étudiée et des observations effectuées en 1959, 1960 et 1968 sur des branches à fruits d'une douzaine de bourgeons, ont permis de dégager les faits suivants:

  1. Le nombre de fleurs par inflorescence de même rang augmente considérablement avec le rang des rameaux sur les branches à fruits (exemple 1959 - Gewurztraminer: rameau de la base, N = 65, lOe rameau, N = 137). Dans le processus d'induction florale la détermination du nombre de fleurs semble être plus tardive que celle du nombre d'inflorescences primordiales.
  2. Sur un m~me rameau il est possible de trouver 1, 2 ou 3 inflorescences. Le nombre de fleurs N par inflorescence diminue considérablement avec le rang des inflorescences Nl > N2 > N3. (Ex. Riesling 1960: Nl = 271, N2 = 242, N3 = 157).
  3. Les inflorescences de rang 1 sont les plus fournies sur des rameaux à 3, puis à 2 inflorescences. (Ex. Silvaner 1968: Nl-3 infl. = 295, Nl-2 infl. = 227, Nl-1 infl. = 108).
  4. Chez la majorité des cépages il existe une corrélation négative entre le nombre de fleurs par inflorescence et le pourcentage de nouaison. De ce fait, la fluctuation du nombre de baies est beaucoup plus réduite que celle du nombre de fleurs.
  5. L'ablation, avant la floraison, d'une inflorescence sur 2 ou sur 3, est sans influence sur la nouaison des autres.

Variabilität und Fluktuation im Aufbau der Infloreszenzen und Trauben einiger Sorten von Vitis vinifera

Unter definierten Umweltbedingungen ist der potentielle Ertrag einer Rebsorte abhängig von der durchschnittlichen Anzahl der Infloreszenzen je Trieb oder der durchschnittlichen Fruchtbarkeit der beim Schnitt belassenen Winterknospen und von dem durchschnittlichen Traubengewicht. Das letztere Charakteristikum setzt sich zusammen aus:
  • Anzahl der Blüten
  • Anzahl der Beeren je Traube
  • durchschnittliches Beerengewicht

Jedes dieser Merkmale stellt den Züchter vor besondere Aufgaben.
Die zwischen den Sorten bestehende Variabilität im Aufbau der Infloreszenzen und der Trauben ist eine bekannte Tatsache. Angaben über die im Elsaß angebauten Sorten finden sich in den Tabellen. Die Modifikation des Traubengewichtes ist sehr viel weniger untersucht worden, und Beobachtungen in den Jahren 1959, 1960 und 1968 an Tragruten mit etwa einem Dutzend Knospen lassen folgende Fakten erkennen:

  1. Die Anzahl der Blüten je Infloreszenz gleicher Insertionshöhe erhöht sich beträchtlich mit der Insertionshöhe des Triebes auf der Tragrute (z. B.: 1959 - Gewürztraminer: basaler Trieb n = 65, 10. Trieb n = 137). Im Verlauf der Blüteninduktion scheint die Anzahl der Blütenprimordien später als die der Infloreszenzen determiniert zu werden.
  2. An einem Trieb können sich 1, 2 oder 3 Infloreszenzen befinden. Die Blütenzahl je Infloreszenz verringert sich beträchtlich mit der Insertionshöhe der Infloreszenzen, wobei die n1 > n2 > na ist (z. B. Riesling 1960: n1 = 271, n2 = 242, n3 = 157 Blüten).
  3. Die basalen Infloreszenzen sind auf den Trieben mit 3, danach auf denen mit 2 Infloreszenzen am umfangreichsten (z. B. Silvaner 1968: bei 3 Infloreszenzen n1 = 295, bei 2 Infloreszenzen n1 = 227 und bei 1 Infloreszenz n1 = 108 Blüten).
  4. Bei der Mehrzahl der Sorten besteht eine negative Korrelation zwischen der Blütenzahl je Infloreszenz und dem prozentualen Fruchtansatz. Daher ist die Modifikabilität der Beerenzahl wesentlich geringer als die der Blütenzahl.
  5. Die Entfernung einer von 2 und 3 Infloreszensen vor der Blüte hat keinen Einfluß auf den Fruchtansatz der anderen Infloreszenzen.

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Published

2016-11-10

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